Le choix du gréement et des voiles sur un multicoque
APACA - concessionnaire NEEL Trimarans
Sur un bateau à voile, le choix du gréement et des voiles est primordial puisque qu’il s’agit de son moteur principal. Le gréement va transmettre la puissance du vent dans les voiles à la coque pour la faire avancer. C'est donc une partie importante du "moteur". Le gréement est constitué des espars (mât, bôme, bout-dehors…) et du haubanage (les haubans) qui tient tout cela en place.

Sur un voilier, on distingue le gréement courant du gréement dormant. Une manœuvre dormante a les deux extrémités fixées à chaque bout. Une manœuvre courante a une extrémité libre sur laquelle on peut agir. Pour différencier le dormant du courant, on se souviendra que le courant est mobile (il court).

1.    Choix du gréement dormant :
Il existe deux principaux types de gréement sur un bateau :
  • Un gréement de type standard :  constitué d’un mât et d’une bôme en aluminium, et de haubans monotorons en inox
    • Avantage : prix moins élevé et durée de vie plus longue
    • Inconvénients : rigidité inférieur au grément textile et poids 10 fois supérieur
  • Un gréement de type « Performance » : constitué d’un mât carbone et d’un gréement textile en Dyneema / Spectra, qui sont des fibres très légères et très résistantes.
    • Avantages :
      • Gain de poids considérable dans les hauts ce qui réduit la gîte, le tangage et le marsouinage (mouvement d’avant en arrière).
      • Gain de rigidité / résistance du gréement textile qui offre un meilleur rendement de l’énergie des voiles dans le déplacement du bateau. Soit un gain de performance (vitesse et comportement du voilier) indéniable.
        • Mât carbone / mât aluminium = poids divisé par 2
        • Gréement textile / inox = poids divisé par 10
    • Inconvénients : Prix plus élevé ; suivi et entretien plus régulier ; durée de vie inférieure
Titre : Option gréement textile sur le NEEL 52
Gréement textile NEEL 52
Source : NEEL Trimarans & APACA
Choix de NEEL Trimarans: 
Le modèle
NEEL 43 Performance possède un gréement performance composé :
  • D'un mât carbone et gréement textile : verni noir & bôme aluminium anodisée noire, haubans et bas haubans en textile : Dyneema + Spectra
  • De cloisons structurelles (3) et épontilles de roof en carbone
  • D'un trinquette amovible Proradiale – 18 m2 gris avec sac de stockage
  • D'un cordage textile
  • De chandelier Sport’Al finition carbone
  • De taquets Sport’Al finition carbone
  • De winch électrique KARVER
  • D'un enrouleur Genois KARVER
  • D'un pack électronique GARMIN
Au total, le gain de poids est d’une ½ tonne en moins par rapport à la version NEEL 43 classique
Titre : Gréement NEEL 43: Standard & Performance
NEEL 43
NEEL 43 PERFORMANCE
Source : NEEL Trimarans & APACA
2.    Les différentes voiles de mât :
La grand-voile (GV) est la principale voile de propulsion sur un voilier. Fixée au mât et à la bôme, elle joue un rôle crucial dans la manœuvrabilité du bateau et son utilisation est quasiment constante puisque sa plage d’utilisation correspond aux angles au vent allant de 40 à 180 degrés.
Pour être propulsive et créer un plan porteur efficace, il faut donner à la voile du volume et une certaine cambrure. C'est ce qu'on appelle le creux ou profil de la voile. Ce creux est créé par le vent qui, au contact de la voile, va générer une force permettant au bateau de se déplacer. Cette forme creusée de la voile est déterminée dès sa conception et doit être adaptée au vent pour bien naviguer.
Le fonctionnement est similaire à une aile d'avion : en abaissant les volets arrières, le pilote modifie le volume du profil de l'aile pour le décollage de l'avion. Nous pouvons aussi modifier les formes et le volume de nos voiles pour optimiser notre navigation.

D'où vient le creux de la grand-voile ?

Les maitres voiliers qui dessinent et fabriquent les voiles disposent de trois "outils" pour donner du creux à la voile :
  • Le guindant : sur une grand-voile, celui-ci n'est pas tout à fait rectiligne. Les voiliers donnent du rond de guindant qui permet de générer du volume dans la voile.
  • La bordure: les maitres voiliers opèrent de la même manière pour la bordure avec un rond de bordure donnant du volume.
  • Les pinces : les assemblages de voiles sont faits en intégrant des "pinces" entre les laizes donnant aussi du creux à la voile
Pourquoi modifier le creux de la voile ?
Le creux de la voile va déterminer sa puissance ainsi que sa trainée. Quand le vent se renforce, la voile se déforme puisqu'elle n'est que du tissu. Le creux s'éloigne alors du mât, ne permettant pas de bien remonter au vent et fait giter le bateau.

Adapter le creux de la voile au vent :
Avec un vent léger, on va chercher à creuser la grand-voile. En créant plus de puissance, on pourra faire décoller notre voilier.
Par vent médium, on va d'abord chercher à diminuer la trainée pour accélérer. Tout comme l'avion va cesser de braquer ses volets de décollage pour diminuer la trainée et prendre sa vitesse de croisière, nous devons diminuer le creux des voiles à mesure que nous accélérons.
Par vent fort, on va réduire la puissance de la voile en l'aplatissant autant que l'on peut pour limiter la gite
 
2.1. Grand-Voile classique Semi latté :
 
Dite classique, la grand-voile semi-lattée est bien adaptée aux voiles d'une surface inférieure à 25/28m². Elle est facile à utiliser et très polyvalente, mais elle se déforme plus vite quand le vent forcit.
  • Avantage : forme (creux) et surface de voile optimisées, pas de risques de blocage dans l’enrouleur, son prix (la moins chère).  
  • Inconvénient : nécessite une prise de ris par bosse de ris, rangement du lazy bag après affalage.

2.2. GV classique « Full Batten » :

Grand-voile entièrement lattée par des lattes forcées permettant un gain de surface sur la chute, qui apporte un meilleur rapport de performance surface/efficacité.
La grand-voile full batten est très souvent équipée, de série, de 4 lattes forcées et de chariots sur le guindant facilitant l'envoi et l'affalage. Le principal avantage de ce produit est la longévité ! Une grand-voile lattée est par définition plus « bloquée » qu'une grand-voile classique et offre un meilleur vieillissement du tissu, moins soumis au fasseyement.

Titre : Grand-voile semi-lattée & Full Batten
VOILE
VOILE
​​​​​​2.3. Grand-Voile « Full Batten » à Corne :

Cette grand-voile a été adoptée par les voiliers de croisière modernes et particulièrement par les multicoques pour des gains de surfaces et de performance.
Caractéristiques principales :
  • Forme : Tête de voile qui s'étend horizontalement, formant une corne ou une tête carrée.
  • Surface de Voile : Augmente la surface en haut du mât pour capter plus de vent.
  • Structure : Utilise des lattes longues et rigides pour maintenir la forme, et des matériaux modernes comme les laminés ou les fibres de carbone.
  • Performance Améliorée : Plus de puissance en haut du mât, améliorant les performances par vents légers à modérés.
  • Optimisation de la Portance : Meilleure efficacité aérodynamique et vitesse accrue.
  • Répartition des Forces : Réduction de la déformation de la voile, augmentant sa durabilité
Choix de NEEL Trimarans: 
Tous les bateaux construits par le chantier NEEL Trimarans sont équipés de grand-voile à corne afin de garantir une surface de voile optimisée et des performances optimales. 
2.4. Les différentes coupes de voiles :

Qu’il s’agisse de la grand-voile, des voiles d’avant ou portantes, il existe deux principales coupes de voiles :
  • La coupe radiale : on parle de Croos Cut. Les laizes sont assemblées de façon parallèles. Il s’agit des voiles les moins chères à coudre. Elles sont adaptées aux enrouleurs et sont idéales pour la croisière.
  • La coupe Tri-radiale : ici, les laizes partent des trois points (drisse, amure et écoute) et "rayonnent" vers le centre. Les tissus travaillent alors dans le sens de l'effort, optimisant la répartition des efforts à partir des 3 points de fixation. Une voile tri-radiale est une voile de voilier fabriquée avec une méthode de coupe radiale qui utilise trois jeux de panneaux de tissus coupés en forme de triangles pour optimiser la forme et les performances de la voile. Ce type de couture demande plus de travail et est aussi plus chère.
Titre : Grand-voile Radiale & Tri-radiale
VOILE
VOILE
2.5. Grand-voile sur enrouleur :
 
GV sur mât enrouleur :
Système permet à la grand-voile de venir s’enrouler autour du mât. Avec ce système, la voile peut être équipé de lattes verticales.
  • Avantage : facilité d’utilisation pour tous, rangement automatique dans le mât ne nécessitant pas de lazy bag.
  • Inconvénient : surface de voile grandement réduite, risque de blocages si l’angle mât/bôme n’est pas optimisé, forme de voile moins creusée = moins performante qu’une voile classique.
La bôme sur enrouleur :
Système permettant à la grand-voile de venir s’enrouler autour de la bôme. Ce type de voile peut avoir quelques lattes horizontales ce qui permet de conserver une grand-voile lattée performante.
  • Avantage : facilité d’utilisation, pas de lazy bag = rangement facile ; présence de lattes horizontale permettant de garder un rond de chute
  • Inconvénient : surface légèrement réduite par rapport à une GV classique et creux moins prononcé, prix plus élevé, blocage si l’angle mât/bôme n’est pas optimisé.
Les prises de ris, comment ça marche ? 

La prise de ris (verbes associés : « prendre un ris » ou « ariser une voile ») consiste à réduire la surface d'une voile en la repliant en partie : l'objectif est d'adapter la surface de la voilure à la force du vent lorsque celui-ci forcit. La voile est réduite en la repliant généralement sur la bôme (sur la vergue sur un gréement carré de la marine ancienne). Sur un voilier moderne cette manœuvre concerne la grand-voile ; la voile d'avant étant soit enroulée, soit remplacée pour répondre à la même situation, à l'exception notable du solent à ris.
  • Equipé de ris semi-automatique : Ce système nécessite de devoir accrocher/bloquer le point d’amure avec une cravate au pied de mât. La bosse d’écoute automatique revient au poste de bar, évitant d’avoir à se déplacer au pieds de mât pour la régler.
  • Ou de ris automatiques : Constitué d’une seule bosse de ris continue qui permet de prendre le ris tout en restant au poste de bar. La bosse de ris passe par le mât, les œillets et revient au poste de bar en longeant la bôme (voir schéma ci-dessous).
Titre : Prise de ris automatique
Prise de ris
Titre : Bosses de ris automatique - NEEL 43 avec 2 bosses par ris.
Ris automatique - NEEL 43
Source : APACA
Choix de NEEL Trimarans: 
Sur le NEEL 43, il existe deux configurations possibles:
  • Sur mât aluminium : 2 ris présents
  • Sur mât carbone : 3 ris présents
Dans les deux cas, on est sur une prise de ris automatique (permettant de manœuvrer tout en restant au poste de bar) avec 2 bosses séparés par ris, ce qui permet d’avoir moins de longueur de bosse et d’obtenir un réglage affiné du point d’amure, avant le point d’écoute.
3.    Les voiles d'avant :
3.1. Génois :
Le génois est une voile d'avant qui est plus grande que le foc et qui s'étend souvent au-delà du mât, autrement appelé « génois de recouvrement ». Il est utilisé pour maximiser la puissance du vent dans les conditions de vent léger à modéré. Dans la gamme des voiliers de plaisance performants, le génois est souvent sur enrouleur ce qui permet de pouvoir réduire la surface de voile sur la taille d’un Solent sous vent forçant. Sa plage d’utilisation correspond à des angles au vent vrai allant de 50 à 120 degrés. Au delà il faudra probablement tangonner le génois.
Titre : Génois - NEEL 47
NEEL 47
NEEL 47
Source : NEEL Trimarans
Choix de NEEL Trimarans: 
le génois est à recouvrement et sur enrouleur.
3.2. Foc (ou Solent) :
Le foc est une voile d'avant triangulaire, plus petite que le génois car elle ne s’étend pas au-delà du mât. Il est souvent utilisé dans des conditions de vent plus fort où une surface de voile plus réduite est nécessaire pour maintenir le contrôle du bateau. Sa plage d’utilisation correspond à des angles au vent vrai allant de 50 à 120 degrés.
Choix de NEEL Trimarans: 
Comme évoqué précédemment, sur trimarans NEEL, il est possible d’obtenir cette même surface de voile grâce à un génois sur enrouleur. Il est donc possible d’ajuster la surface de voile en fonction du vent. En réduisant le génois de moitié, il devient équivalent au Solent.
3.3. Trinquette :
La trinquette est une voile d'avant de taille égale ou inférieur au solent, utilisée par mauvais temps. Elle est fixée sur un étai intermédiaire. Elle est plus efficace et se dégrade moins qu’un génois enroulé. Sa plage d’utilisation correspond à des angles au vent vrai allant de 50 à 120 degrés.
Titre : Trinquette + Spi asymétrique - NEEL 47
NEEL 47
Source : NEEL Trimarans
Choix de NEEL Trimarans: 
NEEL propose sur ses bateaux d’avoir une trinquette amovible sur enrouleur. L’enrouleur permet de régler la trinquette pour gagner en possibilités d’amplitude de voile : allant de la surface d’un tourmentin (voile d’avant de tempête au Solent (lorsqu’elle est totalement déroulée). De plus, la trinquette étant amovible, il est possible de l’enlever pour faciliter les virements bords du génois.
Conseil : Ne pas hésiter à mettre la trinquette avec un peu de tension dans son câble pour éviter une inversion de mat lors de l’utilisation d’une voile de portant par vent modéré à fort
3.4. Tourmentin :
Le tourmentin est une voile d'avant très petite et robuste, utilisée en conditions de tempête pour garder un minimum de propulsion et de manœuvrabilité. Sa plage d’utilisation correspond à des angles au vent vrai allant de 50 à 120 degrés.
Titre : Les différentes voiles d'un bateau
VOILE
Source : www.20minutes.fr
 
4.    Les voiles portantes :
4.1. Spi (Spinnaker) :
Diminutif de spinnaker, le spi est une voile en tissu léger de grande surface qui ressemble à un « parachute ». Principalement utilisé lors des allures de vent arrière (lorsque le bateau se fait pousser), il est souvent en forme de ballon et très coloré. La surface d’un spi est au minimum 2 fois plus importante que celle d’un génois.
Il existe deux types de spi :

Symétrique :
Nécessitant sur les monocoque l’utilisation d’un bras appelé tangon fixé au mât et le point au vent du spi symétrique. Sur les catamarans, ce spi symétrique sera fixé aux étraves des deux flotteurs. Sur Trimarans, aux étraves des deux flotteurs latéraux. Sa plage d’utilisation correspond à des angles au vent vrai allant de 120 à 180 degrés.
Attention : l'utilisation d'un spi symétrique sans GV peut endommager le rail de GV voire aboutir à un démâtage en cas d'inversion du profil. L’utilisation du spi symétrique entre 160 et 180 degrés du vent vrai seul (sans GV avec 2 ris et trinquette, si l’on en a une) est déconseillée.
 
Asymétrique :
Le spi asymétrique pour les monocoques ne nécessite pas l’utilisation d’un tangon fixé au mât, son point d’amure se fixant à l’étrave ou au bout d’un bout dehors ajouté (similaire sur catamaran ou trimarans). Sa plage d’utilisation correspond à des angles au vent vrai allant de 120 à 160 degrés.
Titre : Spi asymétrique - NEEL 52
NEEL 52
NEEL 52
Source : NEEL Trimarans
Choix de NEEL Trimarans: 
Possibilité d’avoir un spi asymétrique en option.
4.2. Gennaker :
Utilisé pour les allures portantes avec un angle de Largue et Grand largue - angle au vent de 100 à 130 degrés. Au délà il sera nécessaire de le tangonner. Fixé au point d'amure extrême de l'étrave ou du bout dehors, il est installé sur un emmagasineur permettant de l'enrouler et le dérouler facilement. 

Conseil : La combinaison spi asymétrique de tête / gennaker de capelage permet d'optimiser au mieux les voiles de portant et d'utiliser le gennaker avec éventuellement un ris dans la grand-voile. 
Choix de NEEL Trimarans: 
Possibilité d’avoir un Gennaker en option.
4.3. Code 0 :
Entre le génois et le gennaker pour une utilisation dans des vents légers. En tissus très léger et de forme plus tendue que le gennaker cette voile est comme un « génois léger » permettant des allures de 80 à 110° du vent vrai (voir schéma).
Conseil : Attention au Code 0 : un vrai Code 0 en tissus laminé est extrêmement puissant : c'est une voile qui sert normalement pour faire du près dans moins de 10 nœuds de vent. En cas d'utilisation en dehors du range, les efforts peuvent être colossaux sur un multi avec au mieux le risque d'endommager la drisse ou les bloqueurs, au pire de démâter. Typiquement sur un NEEL, la delphinière n'est pas dimensionnée pour l'utilisation d'un Code 0 sans ajouter une sous barbe.
5.    Allures et plages d'utilisation des voiles :
En navigation, suivant l'orientation du vent par rapport au bateau, on parle des différentes allures du vent. Voici toutes les allures que le vent peut prendre: 
Allures
Source :  www.maif.fr
En fonction de l'allure du vent, on va privilégier l'utilisation d'une voile par rapport à une autre. Voici les différentes plages d'utilisation des voiles pour un multicoque de 40 à 50 pieds:
Angles d'utilisation
6.    Matières de fabrication des voiles :
6.1. Les voiles tissées :
Comme son nom l’indique il s’agit de voile tissées perpendiculairement à partir d’une trame et d’une chaîne. Pour cela, les différentes fibres utilisées sont les suivantes :
  • Le Dacron : il s’agit d’un polyester résistant et abordable, idéal pour les voiliers de plaisance et les budgets limités.
  • L'Hydranet : mélange de Dacron et de Spectra tissé. Le fait d’être un tissé et non un laminé élimine de fait tous les problèmes de délaminages (de désolidarisation). Le tissé apporte aussi une bien meilleure résistance aux risques de moisissures. Le Spectra est une matière quasiment insensible au Flex c’est-à-dire aux problèmes liés au pliage.
    De durée de vie équivalente ou légèrement supérieur au Dacron, leur matière et leur coupe permettent de garder une forme et un creux optimisé bien plus longtemps. Elle se déforme beaucoup mois vite. Elle sont a privilégier pour la croisière OFF SHORE.
  • Le Nylon ou polyester : principalement pour les tissus de très gros spis et dans certains cas les gennakers. Le fil polyester ayant des qualités d’allongement bien supérieures au nylon, cela permet de faire des voiles plus plates.

6.2. Les voiles en laminé :
Ces voiles combinent plusieurs couches de matériaux pour améliorer la résistance et la légèreté des voiles, mais à un coût généralement plus élevé. Ces voiles sont fabriquées en :
  • Mylar : Un des laminés que nous utilisons le plus pour les voiles de croisière est le Sandwich Mylar ; il est composé d’un film Mylar protégé sur les deux faces par un taffetas Polyester léger. Ce taffetas protège le Mylar du raguage et des UV. Avec un collage propre ces laminés peuvent durer presqu’aussi longtemps que les meilleurs Dacron, avec un poids plus faible et une bien meilleure résistance à l’allongement. Ce type de tissu est utilisé en coupe orientée (triradiale)
  • Dyneema ou Spectra : Les voiles de croisière les plus performantes sont le plus souvent en Spectra™/Dyneema™. Ces fibres haut de gamme permettent de réduire le poids des voiles de 25%, tout en offrant une excellente résistance à l’allongement, aux UV et une grande solidité. C’est pourquoi ces fibres sont souvent utilisés pour les grandes courses au large comme le Vendée Globe.

6.3. Les voiles en fibre de carbone ou d’aramide :
Ces voiles sont ultralégères et performantes, mais également très coûteuses. Elles sont réservées aux voiliers de compétition de haut niveau.
la grand-voile. 
Choix NEEL Trimarans :
  • En standard, les voiles des trimarans NEEL sont en dacron, full batten, à corne et en coupe radiale. Idéales pour la croisière. 
  • En option, possibilité de choisir des voiles hydranet, full batten, à corne et en coupe radiale ou tri-radiale. Idéales pour la croisière Off Shore ( tour Atlantique et au-delà). 
  • En option, possibilité de choisir des voiles "performances" en Pro-Radial alliant légèreté, tenue de forme et durée de vie. 
Alexis BUCHARD